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Le début des années 2000 a été marqué par le développement progressif des clubs libertins en France. D’après une enquête du Parisien, l’hexagone compte environ 500 lieux libertins. Ces rassemblements font la part belle à des pratiques originales telles que l’échangisme, le candaulisme, le côte-à-cotisme ou le fétichisme.
Cela dit, le BDSM (Bondage-Discipline-Sadomachisme) connait également un important succès. Toutefois, en raison de ses particularités et des « équipements » que nécessite la pratique de cette forme de sexualité, elle suscite de nombreuses interrogations. Le BDSM est-il le nouvel exemple d’une sexualité décomplexée ? La réponse ici.
Les clubs libertins rassemblent des personnes désireuses d’adopter une sexualité authentique et originale, exempte des normes sociales. À ce titre, ils favorisent des pratiques sexuelles telles que le BDSM.
Contrairement aux idées reçues, le BDSM n’est pas une pratique moderne. Des traces de pratiques sexuelles qui consistent à administrer ou à recevoir de la douleur remontent au XIIIe siècle. Seulement, ces pratiques étaient secrètes et extrêmement intimistes.
Cependant, des films comme 50 nuances de Gray, Au-delà du plaisir ou encore l’Acrobate ont permis à de nombreuses personnes de découvrir la popularité de la pratique et de rechercher la compagnie d’autres amateurs. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui expliquent le développement de plateformes spécialisées qui permettent de faire des rencontres BDSM dans différentes villes de France.
Le BDSM rassemble des pratiques sexuelles qui se basent sur un rapport de domination entre deux ou plusieurs partenaires. Concrètement, elle nécessite la création d’un lien entre un soumis et un dominant. Si le cinéma est l’un des éléments qui ont favorisé son développement moderne, le succès du BDSM réside dans ses avantages.
Le principal avantage du BDSM est sa capacité à libérer les pulsions sexuelles. La sexualité est l’un des caractères primaires de l’espèce humaine. Certains théologiens modernes estiment que les rapports sexuels sont les derniers moments pendant lesquels les partenaires sont ramenés à leurs simples conditions d’humain et d’animal.
Cependant, les années d’évolution humaine ont transformé la sexualité, faisant d’elle une pratique lisse, douce et romantique. Seulement, les besoins bestiaux primaires de l’humain ne se sont guère envolés.
Le BDSM offre la possibilité aux partenaires d’exprimer leurs pulsions de base. Désormais, ils peuvent administrer et recevoir de la douleur. Ils peuvent également exercer ponctuellement une emprise ou une domination sur d’autres personnes.
Par exemple, la sensation de douleur pendant les rapports sexuels est une perspective qui intrigue de nombreuses personnes. Le sado-machisme offre le cadre parfait pour des parties de sexe épiques qui répondent à ce critère, mais dans un strict respect du consentement.
L’autre avantage du BDSM est sa capacité à renforcer la confiance en soi. En effet, le bondage, cette pratique qui consiste à exercer une contrainte sur une tierce personne, crée un sentiment de puissance et d’autorité particulièrement enivrant. C’est aussi le cas de la domination (D du « BDSM ») qui consiste à prendre le dessus sur le partenaire pendant les relations intimes.
Ces pratiques offrent la possibilité aux adeptes de bénéficier d’un havre de paix et d’une période pendant laquelle ils estiment être les maitres du moment. Cela renforce leur estime d’eux-mêmes et participe considérablement à leur épanouissement.
D’ailleurs, les personnes qui ne désirent pas fréquenter des clubs libertins peuvent utiliser les plateformes spécialisées pour faire des rencontres BDSM intéressantes. Il s’agit aussi bien des personnes célibataires ou des couples. D’ailleurs, vous pouvez découvrir ici la perception des couples sur le BDSM.
En dépit de ses avantages, le BDSM rassemble des pratiques qui nécessitent parfois le recours à la douleur et à certaines formes d’agressivité. Considérant ce facteur, de nombreux pratiquants jugent nécessaire la mise en place d’un contrat entre partenaires. Certes, il n’est pas nécessaire de rédiger un document.
Toutefois, il est primordial de s’accorder sur les pratiques à exécuter ainsi que sur les niveaux de douleur à infliger. Cela permet de définir les limites du consentement et de protéger les deux partenaires.
Aussi, la création d’un mot de sécurité est indispensable. Il permet d’informer le partenaire sur un malaise ou sur une situation délicate pendant les rapports intimes.
